Abstract: Introduction et but de l’étude: Les habitudes alimentaires se modifient dans de nombreux pays dans le sens d’une augmentation de la consommation d'aliments ultra-transformés, qui se caractérisent souvent par une qualité nutritionnelle plus faible, mais aussi par la présence d'additifs alimentaires, de matériaux de contacts et d’emballage et de composés néoformés. Bien que les données épidémiologiques concernant leur association avec le risque de cancer soient limitées, les études mécanistiques suggèrent des potentiels effets cancérogènes de plusieurs composants habituellement présents dans les aliments ultra-transformés. Cette étude prospective visait, pour la première fois, à évaluer les associations prospectives entre la consommation d'aliments ultra-transformés et le risque de cancer. Matériel et méthodes: Au total, 104 980 participants âgés de plus de 18 ans de la cohorte française NutriNet-Santé (2009-2017) ont été inclus. Les données alimentaires ont été recueillies à l'aide d'enregistrements de 24h répétés, conçus pour enregistrer la consommation habituelle des participants pour 3300 aliments différents. Ceux-ci ont été classés en fonction de leur degré de traitement par la classification NOVA. Des modèles de Cox multivariés ont été réalisés. Résultats et Analyse statistique : La consommation d'aliments ultra-transformés était associée à un risque plus élevé de cancer au global (n = 2 228 cas, RR pour une augmentation de 10% de la proportion d'aliments ultra-transformés dans l’alimentation = 1,12 (1,06-1,18), P de tendance
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