Pregled povijesti cistercitske opatije Blažene Djevice Marije u Kutjevu (Honesta Vallis)

Muzej Slavonije Osijek Museum of Slavonia Osijek 2001

Le monastère à Kutjevo (hongr. Goto) a été fondé en 1232 par Ugrin de Csak, archévêque de Kalocsa ( 1219-1241), qui avait obtenu auparavant le château de Požega comme un appui dans la lutte contre les hérétiques (probablement bosniaques). En 1234, quand Ugrin a établi un hôpital dans les environs de Bac, le pape Grégoire IX a demandé à l'abbé de Kutjevo d'y envoyer deux frères convers. L'influence de l'archévê-que Ugrin dans le comté de Požega a cessé après 1235, quand il devient directement soumis à la reine. En 1250, l'abbé de Kutjevo assiste à la donation de quelques terres aux nobles du lignage de Rad. En 1266, il est autorisé par le chapitre général de l’ordre à surveiller une fondation nouvelle en Galicie. En 1282, le monastère acte comme un locus credibilis en confirmant une charte sur l'achat-vente des domaines Glogovica et Petnja (près de Brod). Le monastère est mentionné brièvement comme voisin du domaine Gradište (en 1330) et dans une liste des redevances des monastères hongrois-croates, faite sous le pape Jean XXII (vers 1330). Les collecteurs de la dîme pontificale extraordinaire (1332-1337) ne font aucune mention du monastère. En 1337, Bénoit XI ordonne aux abbés de Zagreb et Topusko de conduire une enquête sur les plaintes de Nicolas de Métis, un moine de Kutjevo. D'après celui-ci, il y avaient dernièrement deux abbés intrus à Kutjevo. Le premier avait été imposé par des "certains nobles", qui ont ensuite réagi à l'opposition de Nicolas par l'emprisonant. L'autre abbé fut nommé par les inspecteurs de l'ordre et favorisé par quelques nobles lui-aussi; il expulsa Nicolas par la suite de sa contestation. L'inspection des monastères de la Hongrie et Slavonie, faite en 1356-57. par Seyfried de Waldstein, abbé de Rein, laissa une brève description de notre monastère: son abbé était d'un âge avancé, assez soucieux de la fortune du monastère, mais il y avait moins de douze moines. Son revenu annuel dépassait 100 marcs. D'après les registres du Saint-Siège, l’

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