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Essential farmers? Views And Challenges Through Role Strain Perceived By Organic Farmers

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  • Additional Information
    • Contributors:
      Val de Loire Recherche en Management (VALLOREM); Université d'Orléans (UO)-Université de Tours (UT); Université de Tours; Qualipsy (EE1901); Vallorem (EA6296); IRJI; BENOIST, Sandrine
    • Publication Information:
      HAL CCSD, 2022.
    • Publication Date:
      2022
    • Abstract:
      The unprecedented health crisis we have been through has highlighted a unique category of women and men: essential workers (Lazar et al., 2020). Among these actors, farmers occupy a special place. Indeed, the tensions observed during the first lockdown highlighted the centrality of their work, between issues of productive sovereignty (Cohen, 2020; De Boissieu, 2020; Dumont, 2020; Gaillard, 2020), place of a local food offer, accessible and available (Neveu, 2020; Rastoin, 2020) and environmental challenges. Covid-19 has put our society in front of the limits of a productivist and intensive agricultural model that has become obsolete, and in this context, organic farmers are an interesting population for several reasons. While it enjoys a generally positive social perception and has benefited from renewed consumer interest (FranceAgriMer, 2020), it is not free from criticism, such as the supposed impossible access to all (scarcity) and for all (high cost) of its products (Kressman, 2021). The analysis of the discourse of these committed actors highlights many role strain (Katz and Kahn, 1966; Perrot, 2000; Djabi and Perrot, 2016; Arras-Djabi and al., 2021), inviting us to consider the agriculture we want at the dawn of a post-covid society. It also questions our expectations and paradoxes of organic farmers.
      La crise sanitaire inédite que nous avons traversée a mis en lumière une catégorie singulière de femmes et d’hommes : les travailleuses et les travailleurs essentiels (Lazar et al., 2020). Parmi ces acteurs, les agricultrices et agriculteurs occupent une place à part. En effet, les tensions observées à l’occasion du premier confinement ont mis en lumière la centralité de leur travail, entre enjeux de souveraineté productive (Cohen, 2020 ; De Boissieu, 2020 ; Dumont, 2020 ; Gaillard, 2020), place d’une offre alimentaire de proximité, accessible et disponible (Neveu, 2020 ; Rastoin, 2020) et défis environnementaux. Le Covid-19 a mis notre société face aux limites d’un modèle agricole productiviste et intensif devenu obsolète, et dans ce contexte, les agricultrices et agriculteurs biologiques constituent une population intéressante à plusieurs titres. Si elle jouit d’une perception sociale globalement positive et a bénéficié du regain d’intérêt des consommateurs (FranceAgriMer, 2020), elle n’est pas exempte de critiques, telles le supposé impossible accès à tous (rareté) et pour tous (cherté) de ses produits (Kressman, 2021). L’analyse du discours de ces acteurs engagés met en lumière des tensions de rôle (Katz et Kahn, 1966 ; Perrot, 2000 ; Djabi et Perrot, 2016 ; Arras-Djabi et al., 2021) nombreuses, nous invitant à réfléchir à l’agriculture que nous voulons à l’aube d’une société post-covid. Elle interroge aussi nos attentes et nos paradoxes à l’égard des agricultrices et agriculteurs biologiques.
    • File Description:
      application/pdf
    • Rights:
      OPEN
    • Accession Number:
      edsair.dedup.wf.001..cba7de5e352e4a4c5f3e8d05a6aedccc